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« À Monsieur Castella de Delley » : lettres de libraires, livres de lettré

Quatorze correspondances du fonds Castella A-863 de la BCU de Fribourg

Dans Simone de Reyff, Thomas Hunkeler et Lucas Giossi (dir.), Usages du livre à la fin de l’Ancien Régime, Gollion, Infolio, 2015, p. 331-520.

Présentation :

 

Édition annotée des lettres de quatorze libraires à Tobie de Castella, patricien fribourgeois dont la bibliothèque est au coeur de l'ouvrage Usages du livre à la fin de l'Ancien Régime. L'édition proprement dite est accompagnée d'une introduction contextuelle et statistique ainsi que d'un catalogue bibliographique des livres mentionnés.

Compte rendu :

L'édition des lettres de libraires adressées à Tobie de Castella occupe quelque deux cents pages et contient quatorze dossiers de lettres du fonds Castella A-863 de la BCU de Fribourg. Elles ont été éditées et annotées par Jean Rime avec l'aide ponctuelle des étudiants du séminaire « Livre en main », ainsi que des responsables et du personnel de la BCU de Fribourg. Elle est complétée par le « Catalogue des livres mentionnés dans les correspondances » qui contient 283 notices bibliographiques constituées d'après les indications fournies par les épistoliers et les catalogues d'institutions suisses et étrangères. Bien qu'incomplet [en raison des lacunes du fonds], ce corpus permet de se faire une bonne idée de l'éventail des livres commandés par Tobie de Castella et en circulation dans le canton de Fribourg entre la fin de l'Ancien Régime et la Restauration. Il constitue une source de premier ordre sur les pratiques de la librairie, sur les usages du livre et sur les habitudes de lecture.

Marius Michaud

Annales fribourgeoises, 78, 2016, p. 144

Jean Rime, Ethos et négoce : quelques stratégies de libraires à travers la correspondance de Tobie de Castella (S. 69-106), untersucht das Korpus der Geschäftsbriefe, die von verschiedenen Buchhändlern an Tobie de Castella gerichtet und in denen Bücher angepriesen wurden, die vom Adressaten gekauft oder gewissermassen « geleast » werden konnten, ein Korpus, das Rime im Anhang zum vorliegenden Buch editiert (S. 3[31]-520). Entgegen den Empfehlungen der zeitgenössischen Briefsteller für Geschäftsbriefe enthalten diese zwar viele Orthogafiefehler und sehr stark abgekürzte Titel, die sie aber durch übertriebene Höflichkeitsformen wettzumachen suchen (nach der Revolution dann aber: « Au citoyen Tobie Castella Delley »). Letztlich geht es darum, die Geschäftsbriefe auf eine höhere Ebene zu heben und eine privilegierte Beziehung mit dem Adressaten herzustellen, das heisst Ethos und Geschäft in Übereinstimmung zu bringen. Da die Buchhändler lange nicht alles im Vorrat haben konnten, was ihre Kunden verlangten, gaben sie sich nach ihren eigenen Aussagen alergrösste Mühe, das Gewünschte bei andern Buchhändlern oder auch bei Liferanten in Paris zu beschaffen, ohne aber ihren Kunden an die Konkurrenz zu verlieren. Um das, was sie am Lager hatten, zu verkaufen, setzen sie, neben den individuellen Geschäftsbriefen, auch Prospekte une Kataloge ein; sie verkauften aber auch Büroartikel (Pergament für Notare!), Toilettenartikel, Miniaturen oder sogar Setzlinge und Samen, was bei einem passionierten Gärtner wie Tobie de Castella durchhaus Sinn machte. 

Kathrin Utz Tremp

Freiburger Geschichtsblätter, 93, 2016, p. 226

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